Au début de l’automne, l’activité de la colonie ralentit. Afin de se préparer à l’hiver, la reine ralentit progressivement sa ponte. De 2000 œufs par jour au printemps, la ponte passe à 200 œufs par jour, ce qui réduit la colonie de 60’000 à environ 15’000 abeilles par ruche pour affronter l’hiver. La reine stoppe de pondre des cellules mâles, et les ouvrières se chargent désormais de remplir la ruche de nectar et pollen de fleurs tardives comme les fleurs de lierre, la phacélie ou encore la moutarde.
Pour les apiculteurs, cette période est primordiale, après une fin d’été difficile et une petite récolte de miel due à la canicule et la sécheresse qui ont altéré notre nature, les apiculteurs ont été dans l’obligation de nourrir les ruches avec un sirop bio spécial pour les abeilles. Ceci a permis de stimuler la ponte et de garder un couvain respectable dans les ruches.
Pour chaque ruche, l’apiculteur doit donc maintenant évaluer les réserves en miel pour leur propre nourriture, vérifier leur état sanitaire (présence du varroa, cadres fatigués) et réduire l’habitat de la ruche au fur et à mesure du ralentissement de la ponte. Il enlève peu à peu les cadres des ruches passant de 12 cadres à environ 8 cadres au début de l’hiver. Les colonies sont protégées par une paroi en bois que l’on nomme « une partition « qui délimite le territoire à l’intérieur de la ruche en servant de mur et avec des isolants thermiques sous les toits.
Les ruches sont maintenant disposées à résister à l’hiver.