Le miel est-il compatible avec la ligne?

On sait déjà que le miel est une excellente alternative naturelle pour sucrer boissons chaudes et gâteaux. Toutefois, la consommation de celui-ci est-elle indiquée pour garder la ligne et dans le cadre d’une activité sportive?

Au vu de ses nombreuses vertus reconnues que nous avons déjà eu l’occasion d’évoquer (antiseptique, antioxydant, antibactérien, cicatrisant, anti-inflammatoire, expectorant, anti-douleurs, bon en prévention du rhume des foins et en réduction du taux de cholestérol et de maladies cardiovasculaires), le miel est certainement un excellent allié dans notre vie quotidienne souvent stressante. C’est l’aliment qui devrait sans doute accompagner tous nos petits-déjeuners.

Ce que l’on sait par contre peut-être moins, c’est qu’il augmente moins la glycémie que le dextrose (glucose) et le saccharose (sucre de table, chimiquement formé de molécules de glucose associées à du fructose) et qu’il favorise l’absorption des minéraux tels que calcium et magnésium. Autant de raisons supplémentaires d’ajouter le miel dans son programme de remise en forme.

Alors quel miel choisir ? Tous les aliments sont classés dans une échelle glycémique de 0 à 115. Afin d’éviter le surpoids, les aliments avec un indice glycémique inférieur à 50 sont à privilégier. Les miels se situent en général entre 35 et 80. Plus un miel contient de fructose, plus son index glycémique est bas. C’est en particulier le cas des miels floraux (majorité de nectar) qui présentent un indice glycémique proche de 50. Ils sont donc particulièrement indiqués pour les sports d’endurance car leur absorption dans le sang est lente, progressive et évite les variations soudaines d’insuline. Voici le classement glycémique (IG) publié par la Revue suisse d’apiculture en 2012:

« Le miel est composé avant tout de sucres, raison pour laquelle, on pourrait s’attendre à ce qu’il engendre une rapide augmentation du taux de glycémie, c’est-à-dire que l’on se retrouve en face d’un IG élevé. La plus grande part du miel est composée en général de sucre de raisin (glucose) et de sucre de fruits (fructose), jusqu’à 80 % pour le miel de nectar et jusqu’à 65 % pour le miel de miellat. Dans certaines sortes de miel, c’est le fructose qui prédomine. Par exemple, le miel d’acacia contient beaucoup de fructose, peu de glucose et présente un IG faible.

Les miels mono-floraux avec une teneur élevée en fructose constituent des édulcorants plus appropriés La teneur en fructose semble représenter le facteur d’influence principal par rapport à l’indice glycémique des différents miels. Cela peut s’expliquer par le fait qu’ils sont moins bien absorbés par l’intestin. En revanche, étant donné que le glucose est absorbé rapidement et entièrement dans l’intestin, une teneur même réduite en glucose aura une influence positive sur la réponse glycémique. En outre, l’absorption de fructose par les cellules ne nécessite pas d’insuline comme c’est le cas pour le glucose, raison pour laquelle après l’absorption de miels riches en fructose, l’indice glycémique mais aussi la sécrétion d’insuline sont moins élevés. »

Enfin, une étude allemande réalisée auprès de la Clinique universitaire de Fribourgen-Brisgau et partagée par cette même revue a établi le classement glycémique suivant des divers types de miel :

Dorénavant, vous pourrez choisir votre miel de manière encore plus avisée en fonction de vos objectifs!