L’essaimage, le voyage du renouveau…

Le printemps marque le début de la saison apicole pour les abeilles. Au fur et à mesure que les températures augmentent et que les journées s’allongent, les colonies d’abeilles se développent afin que les butineuses soient nombreuses dans la colonie lors des premières floraisons, synonyme de premières récoltes de nectar et de pollen. Elles peuvent aussi s’apprêter à essaimer….

Mais, qu’est-ce que l’essaimage ?

L’essaimage est un processus naturel de reproduction par lequel une partie de la colonie, y compris la reine en place et un groupe d’abeilles ouvrières, quitte la ruche pour construire une nouvelle colonie, ailleurs. Cela se produit plus généralement lorsque la ruche devient trop petite pour contenir la population croissante d’abeilles.

Lorsque les abeilles se préparent à essaimer, les ouvrières commencent par sélectionner une nouvelle reine. Cela se fait en choisissant une larve et en la nourrissant uniquement avec de la gelée royale, (substance très riche en nutriments produite par les glandes des abeilles nourricières). Cette nouvelle reine sera à la tête de la colonie, et ce, après son seul vol de fécondation par plusieurs mâles, les faux-bourdons, puis elle restera à vie dans la ruche. La « vieille » reine quittera elle, la ruche avec un groupe d’abeilles ouvrières, à la recherche d’un nouvel endroit pour s’installer.

Durant cette période, les apiculteurs surveillent de très près vos colonies et prennent des mesures préventives, comme leur laisser plus de place pour la ponte, pour éviter que les abeilles n’essaiment.

Malgré toute leur vigilance, il se peut que vos colonies essaiment. Les essaims ne sont pas dangereux lors de ces moments, car les abeilles se sont gavées de miel avec de quitter la ruche et sont concentrées sur la recherche d’un emplacement qui pourrait correspondre à leur nouvel habitat. Pour conclure ce chapitre printanier, l’essaimage est un phénomène naturel qui permet de créer de nouvelles colonies et de répartir la population pour éviter la surpopulation dans la ruche. Bien que très impressionnant ce phénomène n’est pas dangereux….

Rue du Rhône – Genève